CONCLUSION

Certes cette étude montre une relation entre les flux d’azote et la prolifération des ulves dans les baies de Bretagne mais elle prouve également que d’autres facteurs interviennent dans cette prolifération, ne permettant pas d’avoir une relation complètement linéaire. Néanmoins, les flux azotés restent le premier facteur influençant la pousse de l’algue. Or ces apports en azote, sont dus à l’agri
Or ces apports en azote, sont dus à l’agriculture, très présente en Bretagne. Le principal moyen d’arrêter la prolifération des algues, qui a une conséquence désastreuse sur l’environnement et l’économie de cette région, serait de changer les modes d’agriculture.
De plus le ramassage régulier des masses d’algues et leur stockage massif devient problématique car les lieux de stockage ne sont pas toujours réglementaires. Nous sommes donc face à une réelle menace sur les écosystèmes des côtes et sur les hommes.

Ouverture
D’après les études menées sur les algues vertes depuis plusieurs années, il apparaît de plus en plus clairement que les activités agricoles dans les régions côtières, qui sont à l’origine du rejet de nitrates dans l'eau par l'agriculture intensive (engrais et épandage de lisier) favorisent la prolifération des algues vertes.
Récemment, la polémique sur les algues vertes, a été relancée après la mort en juillet 2009 d'un cheval sur une plage des Côtes-d'Armor. Un rapport réalisé à la suite de la mort du cheval a mis en évidence que l'hydrogène sulfuré, un gaz qui émane des algues en décomposition, pouvait être "mortel" en cas de concentration importante.
La responsabilité de l'Etat dans la prolifération des algues vertes en Bretagne est à nouveau considérée après un premier procès perdu en 2007 face à des associations environnementales.
L'Etat avait été jugé responsable de la prolifération des algues vertes sur le littoral breton en octobre 2007 par le tribunal administratif de Rennes qui avait pointé du doigt sa "carence" en matière de protection de l'eau mais aussi son retard dans l'application des normes européennes dans ce domaine.
En 2007, la Commission européenne avait traduit la France devant la Cour européenne de justice pour l'insuffisance de ses réponses face à la pollution par les nitrates des points de captage d'eau potable en Bretagne.
La Commission européenne, qui réclamait une amende supérieure à 28 millions d'euros, avait ensuite accepté de suspendre sa plainte devant un nouveau plan d'action annoncé par l’état français, jusqu'à un nouvel examen de la situation fin 2009. En septembre 2009, 300 plaintes ont été déposées contre le préfet des Côtes d'Armor pour mise en danger de la vie d'autrui du fait des algues vertes.
A l’issue de ce travail de groupe nous considérons que la prolifération des algues vertes devient un danger de santé publique. Il nous parait important de mettre les efforts nécessaires pour changer le type d’agriculture, afin de passer d’une agriculture intensive à une agriculture durable qui privilégie la responsabilité de l’agriculteur vis-à-vis de l’environnement.

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